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Page:Courouble - La Famille Kaekebrouck,1902.djvu/12

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ii
PRÉFACE

m’est chère, des fleurs, un rien de fard et parfois le bijou que les autres n’ont pas. Où veux-tu que je trouve les rayons de gloire dont le Dauphin t’a criblé ?

Quant à Pauline Platbrood, les mêmes journaux m’ont appris que ta belle bruxelloise fit sensation dans le public de Brabant. Rien qui m’étonne : je connais assez nos compatriotes pour deviner que beaucoup voudraient « dire deux mots » à cette fille de Rubens. Certes, si j’étais célibataire et avais l’âge où nous allions, stagiaires à l’âme ardente, faire danser à des « soirées » les jeunes bourgeoises sentimentales et vierges qui nous disaient : « Och ! god ! Si vous sauriaïe comme j’aïe chaud ! », j’eusse certainement disputé Pauline Platbrood à l’amour de François Cappellemans. Peut-être qu’alors « on aurait vu du neuf » et que Mademoiselle Platbrood, malgré son goût pour les poseurs d’appareils hygiéniques, eût « louché » vers le jeune avocat.

Tout cela n’est point « stoefferij » de ma part : mais pour te dire que je ne m’étonne point du succès de tes héroïnes et t’assurer que tes bouquins n’ont besoin d’un avertissement au lecteur.

Au surplus, si, poussé par le désir de voir sur tes couvertures jaunes mon nom à côté du tien,