Page:Couté - La Chanson d’un gas qu’a mal tourné.djvu/157

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Quoué que j’y ai don’ fait, qu’i’ veut pas que j’sorte ?
        Mais ouvre-la moué don’, la porte !

Mais, l’galant qu’j’appell’, c’est défunt mon homme.
Mais les bieaux faucheux pass’nt pas, de c’temps-là :
(Mais ça s’rait don’ vrai que j’sés berlaud’ comme
I’s racont’nt tertous ?) I’ fait du verglas.
Pourtant, y a queuqu’un qui passe à la porte ?
C’est môssieu l’curé, les chant’s et l’bedieau
Qui vienn’nt défermer su’ terr’ les vieill’s mortes
Pour les renfermer dans l’champ aux naviots.

                                La porte !
        On me l’ouvrira ben, la porte :
L’jour de l’enterr’ment faudra ben que j’sorte !
        Vous l’ouvrirez, que j’dis, la porte !