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Page:Crémazie - Œuvres complètes, 1882.djvu/70

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octave crémazie

couronne littéraire assez d’autres et plus brillants fleurons.

« Mais je vous ai promis la fin des Trois morts. Je tiendrai ma promesse, et avant longtemps vous verrez arriver la deuxième partie de cette œuvre qui a si bien horripilé l’excellent M. Thibault.

« J’ai reçu un volume intitulé : Fleurs de la poésie canadienne. Concevez-vous un recueil qui a la prétention de publier le dessus du panier des poètes canadiens et qui ne donne pas un seul vers de Fréchette, le plus magnifique génie poétique, à mon avis, que le Canada ait encore produit ? Le compilateur de ce volume me semble singulièrement manquer de goût.

« J’ai vu dans les journaux canadiens que l’on va fonder à Québec une revue littéraire avec un capital de £500,[1] ce qui permettra de payer les écrivains. Je suis très heureux de voir mettre ainsi à exécution le plan dont je vous parlais dans une de mes lettres.

« Veuillez présenter mes hommages respectueux à M. le curé de Québec[2] et me croire

« Votre tout et toujours reconnaissant
* * »
  1. Ce projet n’a pas eu de suite.
  2. M. l’abbé Auclair.