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Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/43

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ACTE DEUXIÈME

Un salon chez La Cocardière. — Table dressée au milieu, cheminée à droite, porte au fond et portes latérales ; une croisée au deuxième plan à gauche. — À droite et à gauche, au premier plan, deux glaces sans tain laissant voir au public l’intérieur des deux chambres voisines.


Scène PREMIÈRE.

GERMAIN, JUSTINE, LISE, Femmes de Chambre et Domestiques.

Au lever du rideau, ils sont tous en train de mettre la couvert.

CHŒUR.
––––––La bonne aubaine que voilà !
––––––Pressons-nous, les heures s’avancent.
–––––––C’est quand le chat n’est pas là,
–––––––––Que les souris dansent.
AIR.
GERMAIN.
––––––Pardieu ! c’est une aimable charge
––––––Que de servir un grand seigneur !
––––––La vie, à ses côtés, est large,
––––––Et le profit en vaut l’honneur.
––––––Chacun de nous sait, et de reste,
––––––Y prendre ses joyeux ébats.