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Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/66

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POIROT.

Trop bu ? Ah ! permettez !… C’est moi qui le conduisais… et je ne suppose pas qu’un suisse il puisse s’éprendre de boisson.

BAVOLET.

Ah ! certes, j’aurais défoncé toutes les futailles du maître Ramponneau… que j’aurais le cerveau moins troublé !

LA COCARDIÈRE.

Je vous disais bien… il a le cerveau… et j’ajoute, sur l’honneur, qu’à l’heure présente, sa femme doit être chez lui ?… Il sera parti avant notre arrivée… (Bruit de marteau au dehors.)

BAVOLET.

Quel est ce bruit ?

POIROT.

On dirait qu’on essaye d’enfoncer une porte ?

LA COCARDIÈRE, à part.

Les imbéciles ! ils n’auront pas pu ouvrir ! (Haut.) Ne faites pas attention, je sais ce que c’est, c’est…

CLORINDE.

C’est sans doute Germain qui…

BAVOLET, remontant vers la porte.

Ah ! c’est Germain qui…

LA COCARDIÈRE, barrant la parte.

Arrête !

BAVOLET.

Je veux passer !

LA COCARDIÈRE.

Bavolet, je te défends d’entrer là.

POIROT.

Pourquoi ?… Pourquoi que vous lui défendez ?…