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Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/68

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CLORINDE.

En effet, La Cocardière, présentez donc notre amie à ces messieurs… Pour nous, c’est inutile, nous la connaissons. Bonsoir, Bruscambille !

ARTHÉMISE et MADELON.

Bonsoir, Bruscambille !

ROSE, bas.

Merci !

LA COCARDIÈRE.

Eh bien, oui !… messieurs, je vous présente Mlle Bruscambille, danseuse à…, c’est-à-dire, future danseuse, à l’Opéra de…

BAVOLET.

Non, cela ne se peut pas !… Une ressemblance pareille est impossible ! Rose, c’est toi… c’est vous !

ROSE.

Rose ! Pourquoi m’appelle-t-il Rose, ce pitchoun !… Je m’appelle Dorothée ! Dorothée Bruscambille ! Et vous, comment est-ce que vous vous appelez ?

POIROT.

Bavolet, de son nom de famille, et moi Poirot, de la mienne !

BAVOLET, bas à Poirot.

Poirot !… Qu’est-ce que ça veut dire ?

POIROT.

C’est inexplicable !… Pour être la Bruscambille… c’est bien la Bruscambille ! vu qu’hier (à La Cocardière), tant pis si vous êtes jaloux… (à Bavolet) elle est venue chez mon maître, à l’hôtel Saint-Florentin !

LA COCARDIÈRE.

Oh ! je ne suis pas jaloux, moi ! je ne suis pas comme certains ingrats…

BAVOLET.

Mon parrain !…