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Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/78

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––––––Je me sens bercé par le songe
––––––Où vos beaux yeux vont m’entraîner !
ROSE.
––––––Oui, s’aimer, c’est le bien suprême !
BAVOLET.
––––––Oui ! Dorothée ! oui ! je vous aime !
ROSE.
––––––A vous mon cœur !
BAVOLET.
––––––A vous mon cœur ! A vous ma main !
ROSE.
––––––Votre main ? Mais votre femme…
BAVOLET.
––––––Votre main ? Mais votre femme… Ça n’fait rien !
––––––––Je vous la donne tout d’même !…
ROSE, à part.
––––––Nous réglerons ce compte-là demain !…
ENSEMBLE, reprise.
––––––Est-ce l’amour ou le vin de Champagne
––––––Dont la fumée a troublé ma raison ?
––––––J’ai le vertige qui me gagne,
––––––Aimons-nous donc, et sans façon !

(Ils disparaissent par la porte de droite.)


Scène X.

CLORINDE, entrant doucement par la droite 2e place.
––––Ah ! le bon tour, monsieur La Cocardière !
––––Vous ne comptiez certes pas sur cela !
––––––A chacun sa chacunière
––––––––––Ils sont ici !

(Elle enferme Rose et Bavolet, puis éteint le candélabre.)

––––––––––Je serai là !
–––––––––Dans la nuit obscure