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Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/92

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LA COCARDIÈRE, posant la main sur son cœur.

Je décante ! Je décampe ! J’y Monte ! (A part.) C’est égal ! il est très-achalandé ce magasin. (Il monte l’escalier.)

ROSE, à la soubrette.

Allez, mademoiselle, dans un quart d’heure on enverra chez votre maîtresse. (La soubrette sort, Clorinde paraît en même-temps à la porte.) Ah ! Clorinde !


Scène V

ROSE, CLORINDE.
CLORINDE.

Eh bien ?

ROSE.

Il est ici !

CLORINDE.

Bon !

ROSE.

J’ai fait tout ce que vous m’avez dit… Je lui ai laissé croire… mais c’est rude, allez !

CLORINDE.

Bah ! quand on veut se venger, et tu le veux toujours ?

ROSE.

Si je le veux !… Oui ! oui, me venger de lui beaucoup… et de Bavolet un peu…

CLORINDE.

Oh ! Bavolet…

ROSE.

Il est peut-être le plus coupable… Ne m’a-t-il pas soupçonnée… et enfin ne m’a-t-il pas trahie le premier jour de mes noces ?