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Page:Crémieux et Blum, La Jolie Parfumeuse.djvu/98

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LA COCARDIÈRE.

C’est que je vais te dire, bichette, en dehors de la parfumerie, j’ai des affaires ici,… Satané patchouli !

ROSE.

Vous hésitez ? Il hésité ! – Après avoir poussé une faible femme dans l’abîme, il refuse de l’en tirer !

LA COCARDIÈRE.

Non ! je ne refuse pas, mais… (Il essaie de repousser le patchouli.)

ROSE.

Heureusement que la vengeance ne se fera pas attendre. J’aperçois madame Clorinde.

LA COCARDIÈRE.

Sapristi ! où me cacher ?

ROSE.

Oh ! la fureur éclate dans ses yeux !

LA COCARDIERE, se cachant sous l’escalier.

Bichette ! au nom de notre amour, serre-moi quelque part !…

ROSE.

Pas par-là ! (Il sort de dessous l’escalier et veut le monter). Pas là non plus ! (Il va au comptoir.)

LA COCARDIÈRE.

Mais où alors, où ?

ROSE.

Tenez là ! l’armoire ! (Elle le fait entrer dans l’armoire.)

LA COCARDIÈRE, r’ouvrant.

Rose ! reprends le patchouli !… Il me rend fou !

ROSE, refermant.

Trop tard ! voici Clorinde !