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Page:Crémieux et Halévy - La Chanson de Fortunio, 1868.djvu/14

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Scène IV

Les Mêmes, BABET, un panier au bras.
BABET.
––––––Par mes fourneaux ! pourquoi ce train ?
TOUS.
––––––Nous avons faim, nous avons faim !
BABET.
––––––Allons, ne criez pas si haut !
––––––J’apporte là ce qu’il vous faut !
TOUS.
––––––Nous avons faim, nous avons faim !
BABET.
––––––Voici des pommes et du pain !
TOUS, croquant les pommes.
–––––––––Du pain et des pommes,
–––––––––C’est un vrai festin !
–––––––––Et les gentilshommes
–––––––––N’ont rien de plus fin !
SATURNIN.
–––––––––Ah ! les bonnes pommes !
SYLVAIN.
–––––––––Le pain excellent !
SATURNIN.
–––––––––Croquants que nous sommes,
SYLVAIN.
–––––––––Croquons-les gaîment !