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Page:Crémieux et Halévy - La Chanson de Fortunio, 1868.djvu/21

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TOUS.

Parle…

FRIQUET.

A l’aide d’une chanson !!!

GUILLAUME.

Une chanson ?

VALENTIN.

Une chanson ?

FRIQUET.

Oui ! une chanson qu’il avait composée et qui prenait tous les cœurs, si bien qu’après dame Jacqueline ç’a été comme une procession de victimes.

SATURNIN.

Tiens ! tiens ! tiens !

LANDRY.

Mais il n’était pas si maladroit, le patron.

GUILLAUME.

Oh ! si l’on pouvait la retrouver, sa chanson.

FRIQUET.

Il n’y faut pas songer. Depuis qu’il est marié, il ne la chante plus ! et il était seul à la savoir.

SATURNIN.

Oui, mais qu’il s’avise de nous dire encore : Oh ! les jeunes gens d’aujourd’hui !

GUILLAUME.

Ils ne respectent rien, ni le foyer domestique, ni le sein des familles…

SYLVAIN.

Nous lui répondrons en chœur :