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Page:Crémieux et Halévy - La Chanson de Fortunio, 1868.djvu/29

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VALENTIN.

Je le veux bien, si cela te fait plaisir.

FRIQUET.

Ça me rendra même service. Maître Fortunio m’a donné à dépouiller tout un vieux dossier de maître André, son prédécesseur, et je me perds dans toutes ces paperasses. Prends donc !

VALENTIN.

Donne !

FRIQUET.

Collationnons !

VALENTIN.

Collationnons.

VALENTIN.
––––––Par-devant maître André, notaire,
––––––Et maître Bernard, son confrère,
––––––Le premier du mois de juillet
––––––De l’an mil sept cent trente-sept,
––––––Les parc et château de Coutances,
––––––Avec toutes leurs dépendances,
––––––Ont été cédés et vendus
––––––Moyennant trois cent mille écus…
FRIQUET.
––––––Suit le détail que l’on va lire.
VALENTIN, tournant la page.
––––––« Si vous croyez que je vais dire…
FRIQUET.
––––––––––Trois bâtiments !
VALENTIN.
––––––« Je ne saurais pour un empire… »
FRIQUET.
––––––––––Cinq cents arpents !