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Page:Créquy - Souvenirs, tome 10.djvu/177

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qu’en 1694 dans la personne de Julie-Victoire-Marie du Roure de la Rovère, Grande-Duchesse de Toscane, et veuve de Ferdinand de Médicis, deuxième du nom. Cette illustre maison s’est alliée, par sa branche française, avec celles de Châteauneuf-Randon, d’Alègre-Tourzel, de Joyeuse, de la Tour-d’Auvergne, de Sabran, des Porcellets, de Créquy, de Polignac, de Caumont-la-Force, de Laval-Montmorency, de Gontaut-Biron, d’Ornano, d’Albert de Luynes, d’Adhemar de Monteil et de Baglioni. — Une illustration particulière à cette famille française est d’avoir fourni trois, Souverains-Pontifes à l’Église Romaine c’est à savoir le Pape Urbin V, Guillaume du Roure-Grimoard, élu en 1362, et mort en 1370 ; le Pape Xiste IV, François du Roure ou del Rovère, exalté Souverain-Pontife en 1477 ; et finalement le Pape Jule II, qui fut couronné le 6 octobre 1503, et mourut en 1415. La maison du Roure a produit par ses deux branches de France et d’Italie, cinq Cardinaux de la Sainte-Église Romaine, un Patriarche d’Alexandrie, un Prieur-Général de l’ordre des Chartreux un Comte du Gévaudan pour le Roi S. Louis, un Gonfalonier du Saint-Siège appostolique, un Vice-Roi de Sicile et Gouverneur de Naples, un Souverain-Précepteur d’Italie, Grand-Amiral de l’ordre de Rhodes ; trois Cheftaines de huit cents lances nobles, et quatre Généraux des batailles, un Exarque de Basilicate, un Gouverneur de Rome et dix-sept Chevaliers des