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Page:Créquy - Souvenirs, tome 9.djvu/195

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long silence sur mes très-humbles réclamations ne pourroit qu’augmenter mes inquiétudes, et me forcer, avec la plus vive douleur, de rendre publics des faits qui ne pourraient que déplaire au roi et à toute la famine royale.

Voulez-vous bien, Monsieur, m’accorder un moment d’audience, et m’indiquer l’heure et le jour de cette semaine où je pourrois avoir l’honneur de vous voir ; vous obligerez très-parfaitement celui qui est, etc.


Copie de la réponse à une lettre que j’adresse à Messieurs,
frères du Roi.

Le comte d’Avaray a l’honneur de faire mille complimens à M. le comte de Crequy Montmorency, abbé de Ruisseauville ; il a remis sa lettre à Monsieur, qui est au désespoir de ne pouvoir lui donner qu’un témoignage d’intérêt. À Schonburuslust, le 8 août 1791.


Copie de la réponse de M. de Lessart, du 15 octobre 1791.

M. de Lessart aura l’honœur de recevoir Monsieur Alexandre de Crequy, demain dimanche sur les 3 heures


Copie du billet de M. Josselin, sans date ;

Le placet présenté au roi par le sieur Alexandre de Crequy a été renvoyé par S. M. à M. de la Porte, intendant de la liste civile, le 20 octobre 1791.

N. B. Il est encore bon de dire ici que les ministres, sieurs de Montmorin, de la Porte et de Lessart, lassés de mes importunités, me congédièrent aussi comme Josselin, en me disant que le roi, bien loin de me pouvoir donner aucuns secours pecuniaires, cherchoit lui même de l’argent a emprunter, à 40 et 50 pour cent, pour soutenir ses tantes, ses frères et grand nombre de ses plus fidèles sujets expatriés depuis les révolutions survenues en France ; et que le roi et eux me conseilloient de m’adresser à l’Assemblée Nationale.