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Page:Cros - Des greffes épidermiques.djvu/38

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Sans doute, beaucoup de points restent encore obscurs dans cette physiologie des greffes ; ainsi, on ne comprend pas trop pourquoi, puisque l’épiderme ne se greffe pas, puisqu’il joue un simple rôle d’excitant, la cicatrice est moins rétractile et plus solide ? Comment Bryant, en greffant de lambeaux de nègre sur un blanc, a obtenu un tissu cicatriciel pigmenté ?

Mais ce qu’il importe surtout de constater dans ces opérations, c’est le résultat clinique, et ce résultat, très favorable aux greffes, prouve que celles-ci sont une véritable conquête pour la chirurgie moderne.


CHAPITRE III


Partie clinique.


L’adhérence et le développement de la greffe ont sans doute un grand intérêt scientifique ; mais ce qu’il importe surtout au praticien de connaître, ce sont les signes extérieurs qui lui indiqueront cette adhérence ; c’est l’aspect que prendront les ilôts à une époque plus ou moins éloignée du moment où il a opéré. D’autres phénomènes rentrent encore dans la partie clinique de cette opéra lion : ce sont la réunion de greffes entre elles, et avec les bords de la plaie, comme conséquence la rapidité de la cicatrisation, et enfin l’apparence, l’aspect général d’une plaie greffée. Ces divers points feront l’objet d’une première section ; dans un autre chapitre j’étu-