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Page:Curie - La Radiologie et la guerre, 1921.djvu/38

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installations et voitures

construction ; ils ne peuvent donc être considérés comme interchangeables.

Quand aucune distribution d’électricité ne se trouve dans le voisinage, on a recours à l’usage d’un groupe électrogène, composé d’une dynamo actionnée par un moteur fonctionnant au gaz ou à l’essence. L’emploi de groupes à essence s’est particulièrement généralisé pendant la guerre, pour l’éclairage et le service radiologique des hôpitaux du front. Un groupe électrogène pouvant fournir un courant de 25 ampères sous une tension de 110 volts (puissance 3 kilowatts ou 4 chevaux environ), convient parfaitement pour alimenter un poste radiologique ; on peut même se contenter d’une puissance de 1 à 2 kilowatts pour la plupart des besoins. Ces groupes ne sont donc ni très lourds ni très encombrants, et peuvent être transportés sur de fortes voitures. La plupart d’entre eux étaient d’un type à courant continu, de sorte que les appareils radiologiques à courant continu sont devenus également les plus nombreux.

Les postes radiologiques de ce type ont, d’ailleurs, pu être alimentés, en cas de besoin, par le courant alternatif fourni par des stations électriques. Pour obtenir cette adaptation, on place dans le circuit primaire une soupape électrolytique, appareil extrêmement simple, composé de deux électrodes, l’une en aluminium,