Aller au contenu

Page:Curie - La Radiologie et la guerre, 1921.djvu/67

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
travail dans les hôpitaux

en connaissance de cause, sur une région exactement délimitée et avec une plaque de dimensions suffisantes, mais non exagérées.

On pouvait rencontrer, au début de la guerre, des services radiologiques où l’emploi de la radioscopie était inconnu. On y trouvait à profusion des plaques de grandes dimensions, et centimètres. Un coup d’œil suffisait pour juger de l’utilisation de ces plaques. Parfois, il en avait fallu plusieurs, prises successivement, pour découvrir la lésion cherchée ; d’autres fois, celle-ci occupait un coin ou une extrémité de la plaque. Avec l’extension de la radioscopie, cet abus de plaques a disparu ; le nombre des plaques utilisées par blessé a diminué considérablement, leurs dimensions ont diminué de même ; les plaques , fort coûteuses et d’un maniement peu commode, sont devenues d’un emploi rare, cédant la place aux formats inférieurs : , et même centimètres.

Tous ceux qui ont pratiqué la radiologie de guerre, pourraient citer de nombreux exemples qui prouvent la nécessité de l’examen radioscopique préalable et dont plusieurs ont été signalés dans des publications spéciales. Il m’est arrivé de retrouver sous l’omoplate un éclat d’obus qui avait pénétré par la face externe du bras et qui avait dû ensuite passer par l’aisselle. Une balle qu’on supposait dans