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Page:Curie - La Radiologie et la guerre, 1921.djvu/74

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la radiologie

ment. Si l’on a eu soin de bien centrer l’ampoule, pour opérer avec les rayons voisins du rayon normal, on se trouvera dans de bonnes conditions pour obtenir des images nettes et pour tracer des calques corrects.

Les calques obtenus sont conservés comme documents, et il y a lieu d’en prendre de temps en temps de nouveaux, soit pour suivre les progrès de la guérison, soit pour constater les résultats d’une intervention chirurgicale, destinée à nettoyer le foyer de fracture ou à rectifier la position des os. L’ensemble de ces calques reproduit l’histoire de la lésion, histoire parfois douloureuse, mais plus souvent réconfortante, car l’effort persévérant conduit à améliorer dans une large mesure des cas qui paraissent désespérés.

Le travail qui vient d’être décrit peut se faire par la radioscopie seule. Toutefois, la radiographie est d’un grand secours, et il est désirable de la pratiquer quand les conditions le permettent ; elle est même, quelquefois, d’une véritable nécessité. Les plaques peuvent être prises dans les positions les plus favorables, reconnues à l’aide de la radioscopie ; les dimensions des plaques peuvent donc être réduites au strict nécessaire. Le rayon normal passe en général par la région centrale de la plaque. L’image obtenue peut être examinée à loisir ; elle offre des détails plus fins que ceux qu’il