Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/241

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» — j’ai lu trop tard dans votre cœur, reprit Mme de M**, et lorsqu’enfin j’ai reconnu la cause du mal qui vous consumait, j’ai voulu vous sauver, et je me suis perdue avec vous !…… Il faut nous quitter, il le faut, pour moi comme pour vous. Puisque la force n’est plus en nous-mêmes, nous devons la chercher dans l’absence.

» — Vous me trompez, vous m’avez toujours trompé !…… Si vous m’aimiez, vous ne me croiriez plus la force de m’éloigner !

» — Il faut partir ; il le faut, vous dis-je, dès aujourd’hui ; demain, nous ne pourrions plus nous séparer.

» — Mais vous n’avez jamais aimé que M. de M** ?