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Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/256

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puisable source de sensibilité : aussitôt que ma résolution fut arrêtée, je retrouvai les larmes.

» Le souvenir de mon passage au couvent du mont Saint-Bernard m’occupait encore : je crus reconnaître dans cette pensée constante, la manifestation d’une volonté suprême. Le curé me conseilla d’attendre ; il me recueillit chez lui pour éprouver, disait-il, ma vocation. Chaque jour de retard enflammait mon zèle, augmentait mon espérance. Mon directeur aplanit enfin toutes les difficultés. J’écrivis à ma tante : je lui laissais tout mon bien, ne me réservant qu’une pension pour mon ancien serviteur, et la modique somme nécessaire pour pouvoir être admis dans cette maison.