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Page:Custine - La Russie en 1839 troisieme edition vol 3, Amyot, 1846.djvu/182

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nom de la patrie, les témoignages éclatants dus à leurs travaux, à leurs services, à leur valeur. C’est ici que Lomonosoff, que Derjavine firent résonner leur lyre nationale, que Karamsin lut les pages de son histoire devant un auditoire auguste[1]. Ce palais était le palladium des souvenirs de toutes nos gloires ; c’était le Kremlin de notre histoire u moderne. » (Incendie du palais d’hiver à Saint-Pétersbourg, par le prince Wiasemski. Paris, G. A. Dentu, Palais-Royal, page 11.)

On peut, on doit donc ajouter foi à Karamsin quand il raconte les monstruosités de la vie d’Ivan IV. J’affirme que tous les faits que vous lirez dans mon précis se trouvent rapportés avec plus de détails, par cet historien, dans son livre intitulé : Histoire de l’Empire de Russie, par M. de Karamsin, traduite par Jauffret et terminée par M. de Divoff, conseiller d’État actuel et chambellan de l’Empereur de Russie ; onze volumes grand in-8, Paris, à la galerie de Bossange père, rue de Richelieu, no 60, 1826.


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  1. Karamsin n’a sûrement pas cherché à exagérer ce qui pouvait déplaire à de tels juges.