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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/117

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revenait éreinté. Encore s’il n’y avait eu que cela, mais ces horribles mégères cherchaient tous les moyens de s’exciter, et à un moment elles avaient des fantaisies révoltantes.

Elles se mettaient sur le vase pour pisser, il fallait barbotter dans le coin tout mouillé jusqu’à ce qu’il se remouillât de nouveau. Ceci n’était rien encore. Quand elles étaient prises de l’autre besoin, ces ignobles truies vous obligeaient à les essuyer avec la langue, pendant qu’on leur nettoyait le devant, car l’un ne sort pas sans l’autre. Je suis passée par ces deux dégoûtants léchages. Au dernier j’ai failli vomir. Mais je leur avais vu cravacher si cruellement une pauvre fille qui s’y était refusée, que je n’ai pas eu de peine à vaincre ma répugnance.

Elles voulaient prendre le gros outil dans les fesses pour se passer le déconement par devant, se figurant que ce serait là le dernier mot de la volupté, mais comme je te l’ai dit elles n’ont pas osé l’y loger, craignant d’être écartelées.