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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/152

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Le jeune barine, seul de la société qui avait assisté à la séance, était resté là, se délectant à la vue des corps nus, qu’il avait si bien accommodés.

La plaque tourna ainsi pendant un long quart d’heure. Lorsqu’on les détacha, elles gémissaient encore, et quand elles passèrent toutes nues près de nous, les grandes filles de mon clan eurent un sourire dont je ne compris la cause, que lorsqu’on me l’expliqua le soir. Cette union intime des deux corps nus, enlacés, s’embrassant, seins contre seins, les ventres se heurtant, avait eu l’issue que l’on constatait à leurs poils.

Le jeune barine les suivit dans leur chambre dont il poussa le verrou. Que se passa-t-il entre ces trois personnes, entre le bourreau et les victimes ? On ne le sut pas tout de suite. Mais le jeune maître ne sortit de là que deux heures après y être entré.

Les deux amies eurent des soins, qu’on ne prodigue pas d’ordinaire aux fessiers mal-