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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/276

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préparé. Il y avait tous les ustensiles nécessaires à la toilette intime dans ce boudoir.

Quand j’eus pris deux bains de siège avec de l’eau parfumée et que je me fus essuyée, il me montra son outil, en m’ordonnant de le lui rincer en prenant de l’eau à un robinet qu’il m’indiqua du doigt. Il en coula de l’eau tiède parfumée. Je le lui lavai un moment, faisant ensuite égoutter l’eau, en pressant l’objet dans mes doigts qui glissaient de la racine au gland. Je fis ce manège plusieurs fois, l’outil grossissait à vue d’œil.

— Embrasse-le, mais ne t’avise pas de le laisser avant l’événement, tu cracheras dans cette bassine.

Je pris le gland dans mes lèvres avec plaisir. Il m’en donnait tant ce bijou, que je me mis à le sucer de bon cœur, caressant les pelotons d’amour pour l’aider d’autant plus que je savais que je ne serais pas obligée de boire le sirop gluant.

J’étais à genoux, et je me frottais machinalement les cuisses. Il était appuyé à la cloison, plongeant dans la salle du fouet, où j’entendais le cliquetis des verges dont