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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/348

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me retirer les fesses en sang, car il me déchirait le postérieur à coups de verges, pour m’apprendre à garder le dépôt qu’il me confiait.

J’avais été dépucelée huit jours avant des deux côtés, en même temps qu’une jeune fille de dix-huit ans, qu’on avait enlevée l’avant veille à sa famille, soupçonnée de complot. Les deux opérations se firent dans le même appartement. C’étaient deux frères qui avaient acheté nos pucelages, et qui voulaient sans doute profiter des deux victimes.

Ce fut Nadia, qui passa la première, mais ce ne fut pas de son plein gré, car ils durent la violer. Voyant qu’elle résistait énergiquement, ils l’emportèrent sur une estrade où ils l’agenouillèrent, faisant passer le buste et les bras dans une espèce de lunette percée dans un madrier, de façon qu’elle était emprisonnée jusqu’à la ceinture. Le postérieur qu’ils découvrirent était dans cette posture très proéminent. Les pieds attachés à deux anneaux écartés maintenaient les fesses et les cuisses élargies.

L’un prit des verges, l’autre un marti-