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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/406

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lumières, les fesses disjointes par l’écartement des genoux posés aux deux extrémités du coussin.

Ce fut une des assistantes, madame la Duchesse de B., qui s’était prétendue mécontente de sa danse, à qui l’on avait offert la correction de la danseuse coupable de lui avoir déplu, qui vint la fouetter. C’était une femme de vingt-huit à trente ans, qui était là avec Mgr. le Duc son noble époux. Ses grands yeux fauves lançaient des éclairs, quand elle leva les cordes menaçantes sur le ravissant postérieur à la neige immaculée. Elle ne le resta pas longtemps.

La grande dame prenait le plus grand plaisir à roser ces jolies fesses blanches qui se trémoussaient, et sous lesquelles la broussaille noire, qui masquait l’antre du plaisir, dont on apercevait à peine les battants vermeils, se remuait et s’agitait, obéissant aux mouvements du postérieur flagellé.

Quand elle fut au bas des fesses rosées, elle n’avait appliqué qu’une vingtaine de coups sur les trente-neuf qu’elle lui devait, il lui en restait dix neuf à utiliser. Elle reprit la promenade au bas des hanches, refaisant