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IV
J’ENTRE EN SCÈNE
u bout de six semaines, j’entrai dans
les marcheuses, laissant derrière moi
des élèves qui étaient là depuis un an. Le
premier soir, je sus ce que c’était de se
coucher sans souper. On venait de fouetter
six danseuses, l’une après l’autre, sur le
billot, quand le surveillant cria à haute voix.
— Mariska !
À l’appel de mon nom, que je ne m’attendais guère à entendre, ne sachant pas quel méfait j’avais pu commettre dans le ballet, un frisson me passa par tout le corps,