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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/439

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Quand il fut en état, je me retournai, lui disant en lui présentant, sous mes fesses levées, le logis naturel entrebâillé, me souvenant de mon dépuceleur :

— Logez-le là, monseigneur, il aura un gîte chaud toute la nuit.

— Voyez donc les bonnes idées qu’elle a cette petite putain là.

Il se logea dans le repaire, s’appuyant sur mes fesses brûlantes. Il eut l’occasion avant de s’endormir d’éprouver deux fois le frétillement de mes fesses. J’eus encore quelques rêves réalisés pendant la nuit. Je crois que lui aussi y participa une fois.

Il lui arriva à lui aussi de bander plus fort en se réveillant. Seulement, comme il était jeune et vigoureux, il me servit deux fois sans désemparer.

Depuis ces deux nuits, il me prend de temps en temps dans son lit, quand je viens d’être fouettée. Il sait que ma reconnaissance pour le souper que je lui dois, augmente ma ferveur, et que l’incendie allumé dans mes fesses par vingt-neuf coups de cordes sévères dure jusqu’au matin.