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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/472

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tait en main, et qui variait à l’infini, martinets de cuir, de cordes ; verges, balais de brandes, rotin, cravache etc., pour fustiger les fesses et les cuisses nues, que j’avais à ma portée, car elles étaient en costume de répétition, c’est à dire en maillot de chair. La correction ne cessait que sur un signe des maîtres, et elle était toujours sévère, même pour une peccadille.

J’eus quelques bonnes fortunes pendant que j’exerçais mes fonctions de maîtresse de danse. J’avais eu le don de taper dans l’œil, comme on dit chez vous, à un riche boyard, qui m’avait vue à l’œuvre. Pour avoir le droit de me fesser, il m’offrit cinquante roubles. J’eus l’air de bouder devant la chose, tandis que j’en mourais d’envie, car c’était un bel homme, qui devait avoir un bel outil.

Il me fessa entre ses cuisses tout à son aise, pendant cinq minutes. Il bandait comme un carme, quand il m’enfila, il garnissait toute la gaîne. Je frétillai tout le temps sous lui après cette verte fessée, qui m’avait mise en feu.

Il voulut se loger dans ces fesses frétil-