Aller au contenu

Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/65

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 59 —

lui avait fait voler des poils. Elle dut venir s’asseoir sur le siège de circonstance. Les grosses fesses débordaient en devant un peu tombantes, et bien à la portée de la fouetteuse. Les verges dont elle se servait pour cette correction trempaient dans son bain.

Elle lui en appliqua un coup formidable. Elle les trempait dans l’eau après chaque coup appliqué, cinglant vigoureusement le gros postérieur proéminent avec les bouleaux mouillés dont les gouttes venaient asperger nos corps nus. Ces baguettes ainsi trempées à chaque coup causaient disait-on une souffrance intolérable. La patiente qui était sur la sellette faisait d’impossibles grimaces, ses gros seins sautaient sur sa poitrine, et elle poussait des cris affreux. Elle lui appliqua ainsi trente neuf coups de verges, qui lui mirent les fesses en sang.

Elle s’amusait aussi à nous fesser ainsi avec sa main mouillée. Cette fessée était la plus redoutée des postérieurs qui l’avait reçue. Toutes y passaient les plus grandes comme les plus petites.

Elle fessa ainsi, quinze jours après lui avoir appliqué les verges, la même femme