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Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/112

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le monde se déshabille. Les ballerines qui n’ont eu qu’un rôle passif dans les derniers divertissements, grillent d’avoir un rôle actif. Les quatre soubrettes s’arment chacune d’un godmiché garni, et viennent s’asseoir sur quatre chaises disposées en carré d’un mètre de côté, chacune dans un angle, tournée vers l’intérieur. Quatre des bayadères viennent s’installer à califourchon sur les cuisses des soubrettes, et s’enferrent jusqu’à la garde ; les quatre autres qui sont les plus jeunes, viennent chacune auprès d’un groupe. Mercédès et Sophie s’emparent de l’une d’elles, la prennent par les cuisses, l’enlèvent, la mettant entre les deux poitrines de Lola et de la cavalière, la soutenant tandis qu’elle repose ses pieds sur les bords de la chaise qu’occupe la soubrette et qu’elle s’appuie de ses deux mains sur les épaules des porteuses, de façon à ce que Lola ait la fente de la mignonne sur les lèvres, et que la cavalière puisse la larder entre les fesses Blanche et Agnès soulèvent l’autre de la même façon, l’intercalent entre les deux figures de l’écuyère et