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Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/140

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noux ; et, pendant que je me débats, les sous-maîtresses, m’arrachant mon pantalon et relevant la chemise, découvrent mon postérieur et le présentent à la maîtresse qui me cingle vertement les fesses, d’une main sèche et dure, agrémentant la correction d’un discours de circonstance : « Clic, clac, disait-elle, avec un bruit imitatif, je vous ferai passer vos mauvaises pensées, polissonne, clic, clac, vous vous souviendrez longtemps de ce châtiment salutaire ». Sa main retombait de plus en plus dure, et j’endurais un supplice d’enfer, la peau me cuisait, il me semblait qu’elle allait éclater sous les doigts qui la cinglaient cruellement, et encore, pensais-je, ceci n’est rien, sans doute, auprès du supplice qui va suivre celui-ci, qui n’en est que la préface. Quand la maîtresse fut fatiguée de me fesser avec la main, les sous-maîtresses m’attachent les mains derrière le dos, puis me couchent sur un sopha, le corps nu de la nuque aux jarretières ; l’une m’enjambe et se met à califourchon sur mes reins, comme un homme monte en selle, l’autre me