Aller au contenu

Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/157

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 153 —


la fouetter, j’enfonce difficilement l’index dans le petit trou contracté.

Bientôt, les groupes se désunissent ; celles qui étaient dessous prennent le dessus, les fouetteuses prennent leur place à cheval sur les reins des nouvelles venues, et se disposent à changer en roses les lis éblouissants des trois opulentes mappemondes, qui appartiennent à Lison, à Lola et à Mina. Miss Pirouett vient prendre sur mes genoux la place qu’occupait Cécile, en me recommandant de lui tanner le cuir, et à la blondinette de lui manger le bouton. Clic, clac, on n’entend que le bruit sourd des claques qui résonnent brusquement en cadence sur la peau tendre ; je ne ménage pas Miss Pirouett, car suivant à la lettre ses recommandations, il me semble que chaque claque formidable que je lui détache va lui fendiller la peau, mais la peau, encore chaude de la dernière fustigation, résiste à ma main, et la renvoie, comme un ballon élastique.

Les trois fouetteuses qui ont repris les verges, commencent à donner la discipline aux derriè-