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Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/188

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ton cramoisi de sa sœur ; car bien que ce soit son second voyage à Cythère, sans un répit, sans reprendre haleine, la princesse fait celui-ci si promptement, que malgré la rigueur de la correction, la fesse est à peine rose quand elle se pâme.

Chacune des visiteuses voulut tâter à son tour du velours de Miss Pirouett, qui les contente l’une après l’autre, avant de se séparer jusqu’au lendemain.

Dès que les Parisiennes furent parties, la comtesse, les soubrettes, la ballerine et moi, nous étions brillamment disposés et chacun étant pressé d’avoir son tour, nous nous réjouîmes en chœur. Nous quittons tous nos vêtements. Miss Pirouett, toujours ingénieuse, installe les quatre soubrettes à se gamahucher, l’une sur l’autre, deux par deux, côte à côte, les croupes de Lola et de Cécile en l’air, sur la même ligne, se touchant ; elle fait asseoir la comtesse sur les deux postérieurs voisins, une fesse à droite, une fesse à gauche, occupant ainsi une moitié de chaque mappemonde,