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Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/198

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reprennent dans le lit leurs places respectives ; elles se tournent sur le flanc, se becquètent amoureusement, serrées l’une contre l’autre, la main sur la toison. Je remets maître Jacques dans le nid bien chaud, où, tout-à-l’heure, il a si vite repris des forces. Il y avait gagné une demi-enflure, quand les tendres tourterelles s’endormirent pâmées, toujours enlacées, les lèvres sur les lèvres, et le doigt dans la fente.

Quand je me réveillai le matin, les mignonnes étaient toujours dans la même posture ; seulement, ce n’était plus la comtesse, c’était Cécile qui me tournait le dos ; maître Jacques, qui était toujours dans un nid bien chaud, comme si on l’y avait arrangé, battait la générale au bas des fesses. Les mignonnes, qui s’étaient réveillées avant moi, se becquetaient, le doigt sur le bouton. Elles n’avaient dû faire que cela probablement toute la nuit, en changeant de côté, pour varier le plaisir et la fatigue. Mon membre, que je poussais, s’insinuait entre les cuisses et arrivait sur les bords