Aller au contenu

Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 46 —


boute aux siennes, et je laboure mon joli champ, avec un peu de difficulté d’abord puis, plus aisément, et enfin sans trop de peine. Quand je pousse la croupe en avant, le couple chancèle, revient quand je me retire, suit tous mes mouvements, tandis que le vagin de l’empalée, dilaté par la verge factice qui le fouille, rétrécit le canal que j’occupe quand elle pénètre, m’y laissant plus à l’aise quand elle se retire. Les croupes mouvantes, qui nous environnent et qui bondissent sous nos yeux, se rapprochent, rétrécissant le cercle peu à peu, et bientôt sont si près de nous, que, si elles respiraient, nous sentirions leur haleine. Enfin, les chairs nues nous pressent de tous les côtés, et nous frottent agréablement ; elles se serrent de plus en plus ; bientôt, elles gênent tellement nos mouvements, que nous nous écroulons comme un château de cartes, et nous terminons la manœuvre dans un pêle-mêle de chairs palpitantes, brûlantes et secouées par des transports spasmodiques. Ma verge, écrasée dans son fourreau, incapable de faire un mouvement en avant ou en arrière, ne