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Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/72

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fortement, de façon à rapprocher mon corps de la hanche inférieure, qui s’appuie contre mes cuisses, serrées ainsi entre deux fesses, dont le doux contact continu me remplit d’aise, pendant que je fouille l’ardente fournaise, où maître Jacques, confortablement logé, ne se sent pas d’aise. Les trois derrières s’enlèvent et retombent en mesure, entraînant dans leur mouvement cadencé, les croupes qui montent et descendent en même temps que nous, écrasant sous elles les chairs palpitantes des succubes, tassées par le poids de deux corps superposés, qui retombent avec fracas. Le lit, un grand lit solide, gémit sous les coups de culs répétés. Bientôt ce n’est plus le lit seul qui gémit, un concert de soupirs enchantés, venus de dessous, nous apprend que les succubes prennent l’avance ; mais cet avertissement suffit pour nous mettre à l’unisson. Quittant les hanches, je pose les mains sur les fesses de mes voisines, dans la raie, au bas de laquelle j’enfonce deux phalanges du médius, branlant la mince cloison ; et bientôt les parois et le sphincter qui se res-