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Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/22

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le bout vermeil d’un sein d’ivoire ; j’emprisonne dans ma main le joli jumeau, tandis que l’autre main descend caressante vers la tache d’ébène et s’en vient visiter, entre les bords serrés de l’écrin qui l’enferme, le petit bouton d’amour. Mais la belle ne s’émeut, ni ne tressaille. Laissant alors le sein, mes lèvres descendent, promenant un long baiser de la gorge au bas ventre, sans laisser un coin inexploré ; là, le nez sous la motte, les lèvres sur les lèvres, je larde de petits coups de langue drus et pressés, le clitoris dans sa prison ; et quand je crois qui j’ai mis la belle Russe en état de me donner la réplique, je m’étends sur son corps, écartant ses cuisses, de façon à pousser, sans trop de peine, ma longue et grosse verge dans l’huis qui bâille. Après quelques efforts, car la belle est fort étroite, n’ayant jamais reçu sans doute pareille dimension, je suis au cœur de la place,