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Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/27

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feu qui embrase mon sang. Je parcours d’une langue agile tout ce beau corps nu, de la tête aux pieds, les plaines, les monts, les rondeurs, visitant pieusement les recoins les plus chers ; puis, retournant la belle, je reprends ma promenade de baisers sur un dos merveilleux du plus blanc satin, descendant vers les formes opulentes qui, sous les hanches en saillie, étalent les plus admirables reliefs. Je mange de baisers ces deux hémisphères rebondis, que j’écarte pour venir larder le petit trou dans son îlot, l’embrassant, le léchant, y enfonçant la pointe d’une langue quêteuse, lui faisant mille politesses qu’il mérite certes, sachant bien d’ailleurs par expérience, que la chaleur qu’on met en ces lieux, se communique au bijou voisin. Puis, sur ma prière, la belle s’agenouille, le visage tourné vers le bas, me présentant les charmants contreforts de sa splendide croupe. Je m’age-