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Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/50

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mon baiser. Je passerais volontiers ma vie, à tenir ainsi paresseusement dans ma main, sous mes yeux, contre ma chair, les plus aimables trésors, à peloter ces charmants appas ; et prolongeant le joli exercice, j’aime à reculer le moment de l’extase, tant est délicieuse cette attente de la volupté, qui perd toujours à être hâtée. Malgré mes efforts pour contenir encore l’effusion de ma félicité, je suis incapable de l’arrêter plus longtemps, et je laisse jaillir dans le temple de l’amour, les preuves de l’ivresse que j’y goûte. Mais hélas ! je n’ai pas senti la belle palpiter sous mon étreinte.

Bientôt, reprenant sur la couche nos places respectives, Nijni est auprès de moi, obéissant à tous mes désirs, pelotant mes rouleaux de sa fine main blanche, aidant mon priape à reprendre une vigueur qui lui est nécessaire, par des baisers qu’elle lui prodigue sans compter, le prenant dans