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Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/79

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tés, il me semble que le sphincter étrangle mon priape, qui lance jusqu’au cœur de la belle, un liquide brûlant, dont la chaleur pénétrante change sa volupté en extase, et ses soupirs en cris délirants.

Quand elle a repris ses sens, l’œil brillant d’amour, elle se jette dans mes bras, en me disant : „Tu ne me quitteras jamais, jamais. Mais qui es-tu, toi, qui unis à la vigueur d’un hercule, les façons d’un gentilhomme ? Tu n’es pas l’homme que tu dis”. Je lui dis alors l’amour que sa beauté m’avait inspiré, ma crainte d’être refusé, de ne pas réussir là, où mes semblables, avaient échoué, et la ruse que j’employai pour me rapprocher d’elle. — Elle me dit alors qu’elle avait deviné une partie de la vérité. Puis, à ma demande, elle me raconta ce qui s’était passé en elle, quand je l’avais si cruellement corrigée. D’abord, quand je commençai à la