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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/139

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vous permettre de me dire sans crainte, que vous en aimez une autre ! »

» Dites donc que je l’adore, interrompit Henriquez. Par le ciel ! ma Lilla, si vertueuse, n’est pas faite pour demeurer plus long-tems en un lieu que souille le crime. Oh ! quelle est votre maladresse de chercher à vous faire aimer par l’adorateur de Lilla ! »

Qui pourrait décrire les sensations de la veuve ! sa fureur était à l’excès… elle résolut de tout employer pour se venger, et commandant fortement à ses passions, elle se garda de pousser plus loin l’attaque faite au cœur d’Henriquez ; mais que faire ? l’expulser du château, ou sacrifier la jeune Lilla à son affront, cette petite créature, que jusqu’alors