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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/182

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dant sa maladie, Victoria n’avait pas quitté un seul instant son appartement. C’était elle qui lui faisait prendre tous les remèdes que les médecins prescrivaient ; et elle s’était fait apporter un lit de repos dans un cabinet près de sa chambre, afin de le veiller plus sûrement. Quand l’état de santé du malade lui permit de reconnaître quelque chose autour de lui, les attentions de Victoria redoublèrent, mais pour déplaire infiniment à celui qui en était l’objet. Ainsi ces soins excessifs, qui prouvaient l’attachement le plus vif, ne faisaient qu’ajouter à la répugnance qu’il sentait à la voir. Une pareille sollicitude lui était plutôt pénible qu’agréable, et les instans où l’infortuné éprouvait plus de soulagement à ses maux, étaient ceux où