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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/36

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en fournirai les moyens. Maintenant j’ai à vous remettre la seconde poudre, que sans doute vous veniez me demander… » Le maure riant à demi, sortit la petite boîte d’or de sa poche, et en tirant un nouveau paquet, il le donna à Victoria, en disant : « cette poudre est d’un dégré plus forte que la dernière. Vous l’administrerez de la même manière que l’autre, et vous en verrez les effets progressifs ; elle vous durera également dix jours, et pendant ce tems, vous pourrez trouver que le flambeau de la vie s’éteindra petit-à-petit chez le Comte. Son mal-aise continuant en langueur, personne ne soupçonnera le danger de son état : quant à vous, il faudra dire, que sans doute, une fraîcheur qu’il aura attrapée, est cause de son rhume ; et vous le pres-