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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/44

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rait tous les biens du monde, et ne manquerait pas de la rajeunir. La pauvre signora ne pensait pas ainsi ; mais flattée que la maîtresse de la maison s’adressât à elle, en lui montrant une déférence peu ordinaire, il lui sembla impossible de résister : outre ce, comme l’amour-propre est de tous les âges, elle se dit qu’il ne fallait pas négliger un moyen qui lui rendrait peut-être encore quelqu’air de jeunesse.

Tous ces préliminaires ainsi arrangés, on convint, avant de se lever de table, que le lendemain on s’occuperait des préparatifs du départ, et que le matin du jour suivant, on quitterait Venise la superbe, pour le château solitaire des Appenins.

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