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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/65

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pût le soulager, il ne suivait que le régime qui pouvait aider à lui nuire et à rendre plus actifs les effets du poison. Par exemple, croyant se redonner des forces, il buvait du vin plus souvent que de coutume ; mais il en résultait un épuisement encore plus fort. Victoria faisait toutes ces observations et en concluait que le vin, en ranimant pour l’instant, tendait à dessécher et corroder la chaleur du cœur ; en conséquence elle le pressait souvent d’en boire. C’est ainsi qu’elle accomplissait ses vues en hâtant le moment de sa mort.

La toux devenait plus sérieuse, l’exercice le fatiguait, et toute société, excepté celle de Victoria, lui était à charge. Elle avait, de la sorte, un pouvoir entier sur lui ; cependant elle n’osait outrepasser les ins-