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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/82

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leur, se tordait les mains en voyant sa parente sans vie ; car c’était bien alors qu’elle devenait orpheline et privée tout-à-fait de famille dans le monde !

« Injuste Lilla, lui dit Henriquez en s’efforçant de l’arracher à un spectacle si triste, n’avez-vous pas un amant, un ami qui n’existe que pour vous ? »

Lilla ne répondit point. Les larmes arrosaient ses jolies joues, et son cœur était gros de soupirs. Henriquez parvint à l’entraîner, et Victoria, les voyant s’éloigner ensemble, sentit la colère dévorer son sein.

Tout le monde crut que la vieille dame était morte d’un coup de sang, Quelques-uns dirent que l’air avait trop pris sur ses organes débiles.