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Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/91

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et sentant la justesse de l’observation, elle n’alla pas plus loin.

Le maure rusé avait cherché à détourner son attention par des insinuations mystérieuses, mais ce ne fut pas pour long-tems ; ses sensations reprirent plus de force, et tout le reste lui paraissait mériter peu qu’elle s’en occupât.

« Ô Zofloya, tu es réellement un homme divin, mais tu viens de me surprendre dans un accès d’humeur, et si tu ne me tires de là, je suis perdue. »

« Ne vous désespérez donc pas, dit-il en prenant hardiment sa main, et faites-moi connaître comment je puis servir mieux mon estimable maîtresse, et lui prouver tout mon zèle. »

« Ah ! Zofloya, je t’ai cédé ; j’ai