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Page:Darby - L'attente actuelle de l'église 1840.djvu/157

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sommes perdus ; » car la grâce suppose notre ruine. C’est cette instabilité totale de l’homme sous condition que l’Apôtre veut démontrer (Gal. III, 17, 21) lorsqu’il dit : « Le Médiateur n’est pas d’un seul, » c’est-à-dire que dès le moment qu’il y a un médiateur, il y a deux parties. « Mais » Dieu n’est pas deux, « Dieu est seul, » et quelle est l’autre partie ? C’est l’homme.

Eh bien ! il n’y a rien de stable en l’homme, c’est pourquoi il a succombé sous le poids de ses engagements, et c’est ce qui arrivera toujours. » Mais la loi ne peut pas annuler les promesses faites à Abraham ; la loi qui est venue 430 ans plus tard ne peut point abolir la promesse, et la promesse a été faite à Abraham, non pas seulement pour la bénédiction des nations, mais aussi pour assurer le pays et les bénédictions terrestres à Israël.

Le raisonnement de l’Apôtre, à l’égard des promesses spirituelles, s’applique également aux promesses temporelles faites aux Juifs. Nous voyons qu’Israël n’en a pas pu jouir sous la loi. En effet, tout fut perdu quand il eut fait le veau d’or. Néanmoins l’alliance à Sinaï a été fondée sur le principe d’obéissance (Éxod. XXIV, 24. « Ensuite il prit