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Page:Darby - L'attente actuelle de l'église 1840.djvu/75

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c’est un enfant de Satan, — il est par là même hors de notre juridiction ; c’est de l’ivraie. C’est avec la grâce que j’ai affaire ; c’est-à-dire, je ne puis pas toucher au mal que Satan a produit ; mais je puis agir comme instrument de la grâce, car Dieu nous permet de semer du bon grain.

L’ivraie, ce n’est pas simplement des hommes méchants, des païens ; ces derniers n’ont pas été semés parmi le bon grain. L’ivraie c’est quelque chose de mal qui a été fait par l’ennemi, après que Jésus-Christ eut semé le bon froment. Ce que je puis appeler hérésie, corruption de la vérité, restera donc jusqu’à la moisson ; le mal que Satan a produit par la religion corrompue subsistera jusqu’à la fin ; tous nos efforts doivent tendre non à ôter l’ivraie, mais à recueillir les enfants de Dieu, à rassembler les cohéritiers de Jésus-Christ[1].

1 Tim. IV, 1. « L’Esprit dit expressément que, dans les temps à venir, il y en

  1. On lit dans Sam. XXIII, 1, une prophétie très remarquable du jugement des méchants, qui ne peuvent être pris avec les mains de l’homme, et de la beauté et de la bénédiction de la venue de Celui qui régnera en justice, et dont les bienfaits seront mis en regard de la fidélité qu’il met à garder son alliance pendant notre état de misère.